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« Fin de cycle de vie » : un rapport de la BRI considère la DLT comme une mise à jour bancaire nécessaire

Les registres distribués pourraient aider à mettre à jour les systèmes bancaires centraux vieillissants, selon un nouveau rapport, mais l'émission de crypto-monnaies sera une affaire plus complexe.

La Banque des règlements internationaux (BRI) a publié un rapport affirmant que la Technologies des registres distribués (DLT) pourrait aider les banques centrales à remplacer leurs systèmes de paiement vieillissants.

La BRI, qui est en fait une banque pour les banques centrales, a mandatéle rapportd’examiner à la fois la DLT et les cryptomonnaies dans le but de clarifier leur applicabilité dans un contexte de banque centrale.

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Bien que les cryptomonnaies émises par les banques centrales soient encore largement spéculatives, conclut-il, la DLT a montré son utilité potentielle dans l'industrie. Une telle monnaie numérique serait particulièrement utile dans des pays comme la Suède qui constatent une réduction de l'utilisation des espèces, indique le document.

Le point le plus notable des conclusions de l’étude est que la DLT présente un intérêt particulier pour les banques centrales en raison de la nécessité de moderniser les systèmes de paiement existants.

Le document indique :

L' un des motifs d'intérêt pour la DLT réside dans le fait que de nombreux systèmes de paiement de gros gérés par les banques centrales sont en fin de cycle de vie. Ces systèmes sont programmés dans des langages obsolètes ou utilisent des bases de données inadaptées et coûteuses à maintenir.

Le document intervient dans un contexte d’intérêt croissant pourDLTet les cryptomonnaies dans le monde entier, et diverses banques centrales expérimentent des applications de cette technologie. La Banque du Canada, l'Autorité monétaire de Singapour, la Banque d'Angleterre et la Banque centrale du Brésil tentent toutes de mettre en œuvre des systèmes de règlement brut en temps réel (RTGS) sur des plateformes DLT, tandis que d'autres ont manifesté leur intérêt.

En outre, plusieurs autorités bancaires centrales ont déjà entrepris des expériences avec les cryptomonnaies.La semaine dernièreLa Banque de réserve de l'Inde a laissé entendre qu'elle étudiait ce qu'elle appelle une « Cryptomonnaie fiduciaire » comme alternative numérique à la roupie. Des responsables russes ont également exprimé son soutien pour une Cryptomonnaie nationale

Le document de la BRI souligne toutefois que, malgré l'intérêt suscité par les cryptomonnaies émises par les banques centrales, une certaine confusion règne au sein des institutions quant à leur nature réelle. C'est pourquoi ses auteurs proposent une taxonomie des termes afin de clarifier le potentiel des cryptomonnaies.

siège de la BRIImage via Shutterstock

Rachel-Rose O'Leary

Rachel-Rose O'Leary est codeuse et rédactrice chez Dark Renaissance Technologies. Elle a été rédactrice technique principale pour CoinDesk de 2017 à 2018, couvrant les technologies de Politique de confidentialité et Ethereum. Elle a une formation en art numérique et en philosophie et écrit sur les Crypto depuis 2015.

Rachel-Rose O'Leary